Le rapport d’étude « Jardins : des espaces de vie au service du bien-être des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de leur entourage »
(par Marie-Jo Guisset-Martinez, Responsable du Pôle Initiatives Locales, Marion Villez, chargée de mission senior, et Olivier Coupry, chargé de mission) sera disponible le mardi 19 mars 2013 sur le site Internet de la Fondation
La Fondation Médéric Alzheimer a étudié et analysé le fonctionnement de vingt et un jardins situés dans des établissements d’hébergement ou de soins et dans des accueils de jour, en France ou à l’étranger.
L’observation de ces jardins, réalisée en privilégiant les aspects liés au bien être, au plaisir et à la rencontre avec les autres, fait l’objet du présent rapport.
Cette étude montre la grande diversité des pratiques des professionnels pour améliorer le cadre de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Les grandes lignes de ce rapport d’étude :
- L’élaboration d’une typologie mettant en exergue les principales caractéristiques des jardins étudiés telles que : « jardin passerelle », « jardin liberté », « jardin des sens », « jardin des rencontres », etc.
- La mise en lumière du rôle du jardin dans le soutien des relations familiales incluant les jeunes enfants et de la vie sociale.
- L’apport du jardin comme moyen de pouvoir accéder à l’extérieur pour être au contact de la nature (air frais, soleil, fleurs, eau, animauxeX03) pour des personnes souvent confinées à l’intérieur.
- L’importance des activités liées au jardinage (planter, gratter, arroser, cueillir) pour stimuler l’autonomie et valoriser les capacités restantes des personnes atteintes de troubles cognitifs.
- L’agrément de promenades facilitant la mobilité.
- L’éveil de la sensorialité grâce aux parfums, à la végétation, au chant des oiseaux, au bruit d’une fontaine.
- L’inscription du jardin dans le fonctionnement de l’établissement ou de l’accueil de jour et l’adhésion des professionnels : facteurs déterminants pour sa « réussite».
- Le jardin, véritable espace de vie de rencontres et d’ouverture sur la cité, préserve des risques de stigmatisation dus à la maladie.